Les vieilles cheminées et les vieux poêles sont dans le viseur du gouvernement. Celui-ci a lancé un plan ayant pour objectif de remplacer les vieilles installations par un chauffage à bois plus performant et surtout, moins polluant. Des campagnes de sensibilisation et des aides ont été créés afin d’aider la population à investir dans un nouveau chauffage à bois.
Réduire les émissions de particules fines en installant un chauffage bois plus performant
Depuis des années, vous utilisez votre vieille cheminée ou votre vieux poêle à bois pour vous chauffer pendant les mois d’hiver ? Le bois est une ressource renouvelable, en vous chauffant avec vous avez sûrement l’impression de faire un geste pour votre porte-monnaie et pour la planète. Malheureusement, le bois peut-être polluant si la combustion est de mauvaise qualité. Les experts l’ont annoncé, le chauffage bois domestique est à l’origine de plus de la moitié des émissions de particules très fines. Ces particules sont dangereuses pour la santé, elles sont classées cancérigènes.
Le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes en mettant en place un plan pour développer un chauffage bois plus performant et en visant une réduction de 50 % des émissions de particules fines. Cette baisse doit, d’après la loi Climat et Résilience, être atteinte d’ici 2030 au sein des territoires les plus pollués concernés par un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA).
Des aides pour inciter les particuliers à investir dans des appareils plus performants
Changer son poêle a un réel coût. Que vous ayez déjà une installation utilisant du bois ou non au sein de votre logement, la décision, l’achat et l’installation ne se prennent pas à la légère. Grâce aux aides mises en place par le gouvernement, en tant que particulier, vous allez pouvoir investir dans un nouveau chauffage bois performant et ajouter dans votre projet un abri pour bois de chauffage pour stocker vos ressources.
En France, 600 000 appareils à bois doivent être remplacés d’ici 2025 afin d’améliorer la qualité de l’air. Les premiers visés : les foyers ouverts et les équipements anciens peu performants antérieurs à 2005. Pour cela, des dispositifs d’accompagnement simplifiés ont été pensés, ainsi qu’un coup de pouce des territoires. Différentes aides peuvent être mobilisées pour votre projet. Il existe MaPrimeRénov’, cette aide peut atteindre les 2 000 € pour les ménages les plus modestes. Dans les territoires les plus impactés par la pollution aux particules fines, des fonds air bois sont opérationnels afin d’aider les foyers à s’équiper, ainsi que les CEE, les Certificats d’Économie d’Énergie. Ces deux aides sont financées par les collectivités locales et l’Ademe, elles visent entre 600 et 2 000 €, cela dépend des revenus du foyer et des régions.
Sensibiliser le public aux méfaits des particules et aux bienfaits d’une bûche de qualité
Pour la mise en place de ce nouveau plan, il est important de sensibiliser le public. L’utilisation d’un bois bien sec et d’un bois de qualité dans les chauffages bois est important, ce message doit être ancré dans l’esprit du grand public. Une combustion non polluante peut-être réalisée avec deux éléments : une installation récente et performante, et un bois sec avec un taux d’hygrométrie ne devant pas dépasser 20 %.
D’autres bonnes pratiques sont à connaître : allumer par le haut un poêle à bûches, ramoner au moins une fois par an… Le ramonage est obligatoire à minima une fois par an. Il permet de préserver les performances de l’appareil utilisé et de diminuer la pollution. Vous pouvez, si vous vous sentez capable de le faire, ramoner vous-même votre conduit de cheminée ou de poêle, ou bien demander de l’aide à un professionnel. Si vous souhaitez le faire vous-même, vous devez investir dans des équipements adaptés, des kits de ramonage sont vendus dans le commerce.